Christine Marie Nobre Christine Marie Nobre

On ne s’en lasse pas !

Comment peut-on se lasser de la nature ? Comment peut-on ne pas l‘aimer, ne pas la respecter, ni même

Comment peut-on se lasser de la nature ? Comment peut-on ne pas l‘aimer, ne pas la respecter, ni même s’en occuper ?

La nature est tout autour de nous. La terre est sous nos pieds. Elle nous fournit un sol, un ancrage, un équilibre, notre base. Elle nous nourrit ainsi que nous animaux, nos plantes…, nous soutient, nous apporte des arbres, des fruits et autres plantes qui purifient notre atmosphère, absorbent le gaz carbonique et relâchent l’oxygène indispensable à notre vie.

Sans compter qu’elle nous donne les fleurs, les animaux, les vallées et montagnes, les prairies et steppes…trésors de nos élevages, alpages et promenades…berceau de notre humanité.

L’eau des rivières, sources et fleuves lui permettent et nous permettent de vivre et se recyclent indéfiniment. On ne s’en lasse pas !

La mer nous entoure, elle borde nos côtes. Elle nous amène nourriture, poissons, coquillages et crustacés, un équilibre lunaire, des marées, des paysages fantastiques, des voyages, un infini. Quelquefois même elle n’offre plus d’horizon, elle est à perte de vue et se noie dans le ciel, offre des couleurs incroyables. Lorsque nous y plongeons nous sentons notre bien-être, nous sentons que nous lui appartenons. Nous ne faisons qu’un tout avec elle et son iode et ses minéraux nous sont favorables. On ne s’en lasse pas !

Le ciel est notre air, notre essentiel, notre oxygène. Il est à la fois immense et impalpable mais il est et on ne s’en lasse pas !

Alors que fait l’être humain ? Que fait-il de tous ces cadeaux offerts par mère Nature sa nourricière ? Pourquoi la détruit-il ? Pourquoi scier la branche sur laquelle on est assis ? Pourquoi polluer à ce point ? N’avons-nous que cette vision à très court terme ? Juste notre vision de notre vie personnelle ?

Produire oui bien sûr mais à quel prix, en empoisonnant les champs et les aliments ? Pourquoi sommes-nous déjà si loin dans cette problématique, n’y-a-t-il aucune possibilité de marche arrière ?

Pourquoi détruire les forêts, quid de l’oxygène produit par nos arbres ? Construire partout, partout au détriment de la nature, s’approprier les plus endroits et les polluer…Parfois cela donne l’impression que l’être humain est comme une nuée de sauterelles qui détruit tout sur son passage juste pour subsister et consommer.

L’homme pollue même l’eau qu’il boit, les rivières, les sources. Il détourne l’eau à des fins précises, constructions ou agricoles. Les océans sont remplis de nos déchets et plastiques.

Nous croyons être à l’abri, chacun dans son pays….mais nous sommes une seule terre avec ses milliards d’habitants et les mers et notre air nous sont communs.

Alors que faire ? Je n’ai pas les solutions miracles, les as-tu ?

 Chacun peut déjà faire un effort et ensemble aussi nous pouvons.

Déjà respectons la nature, cette infinie nourricière, et reconnaissons que sans elle nous ne sommes rien. Allons nous promener, respirons là, admirons là. Rendons-nous réellement compte qu’elle est plus forte que nous ; que ce soit les volcans ou tremblements de terre, les feux causés par la chaleur grandissante, les inondations, les tsunamis, ouragans, tornades…peuvent nous détruire en si peu de temps. Nous sommes déjà incommodés par la pluie alors le reste…

Arrêtons de consommer autant, soyons responsables, ouverts et respectueux. Sans la nature, pas d’homme mais sans homme la nature existe bien. Ne reprend-t-elle pas ses droits lorsqu’un endroit est abandonné par l’homme ? Et ne se renouvelle-t-elle pas à chaque saison ?

Alors n’oublions rien, choyons la nature et restons en harmonie et non en combat constant avec elle…il en va de notre survie !

Je te propose de cliquer sur l’oeuvre “feu vert”.

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Christine Marie Nobre Christine Marie Nobre

La vie est un mystère

La vie est un tel mystère, quelquefois cela fait presque peur. D’ailleurs…

La vie est un tel mystère, quelquefois cela fait presque peur.

D’ailleurs savons-nous seulement pourquoi nous sommes en vie ? Grande question métaphysique.

Certains passeront toute leur vie à ne pas se poser quelque question que ce soit, à naître, manger, dormir, grandir, travailler, faire des enfants, les voir grandir, vieillir er mourir…tout cela sans même se préoccuper ni du temps qui passe, ni de la signification de leur vie.

D’autres au contraire vont se tracasser de tout et se poser mille questions dès qu’ils sont en âge de comprendre, pourquoi la vie ? pourquoi les vies ? pourquoi la vie en société ? pourquoi sommes-nous là ? quel en est le but ? Nous envahissons notre planète, nous multiplions mais pourquoi ? pourquoi chacun de nous est-il différent ? pourquoi être ? pourquoi certains ont plein de chance d’autres vivent une vie de misère et souffrance ? Avons-nous le choix ? Sommes-nous décideurs de notre vie ou subissons-nous les relents du passé, de notre histoire, nationale ou familiale ?

Certains vont même aller encore plus loin dans leur recherche de réponses et vont étudier les sciences, la philosophie, les religions…

Certains vont même s’isoler du reste du monde ou retreindre leurs relations pour mieux réfléchir et se consacrer à cette quête de la vie.

Et puis il y a ceux qui ne pensent pas à cela et font leur vie et un évènement, une maladie, une mort, un choc…vont provoquer ces pensées et ces recherches. 

Perdre quelqu’un que ce soit par maladie, accident ou décès pousse à approfondir et essayer de comprendre les mystères de la vie. Car la vie ne va pas sans la mort et notre présence sur terre n’est que courte, nous ne sommes que de passage. Certains diront profitons s’en, d’autres n’y feront pas attention. D’autres encore suivront leur propre chemin, se donneront des buts qui guideront leur vie. Où te situes-tu ?

La vie reste un mystère. Pourquoi sommes-nous là ? La religion dira que nous avons été créés par un dieu qui nous a créé à son image, pourquoi pas ? mais à quoi cela sert-il et pourquoi louer ce dieu sans même savoir s’il existe ? Avons-nous toujours besoin de plus grand que nous ou de quelqu’un qui décide pour nous ?

Les adeptes des vies antérieures diront que nous avons plein de vies différentes et que dans chaque vie nous expérimentons et avançons. Dans certaines vies nous sommes homme puis dans la suivante femme. Nous expérimentons parfois la souffrance ou autres jusqu’à arriver à la sagesse ultime. Mais qu’est cette sagesse ultime ? Est-ce être en paix avec soi-même et les autres ? Est-ce n’avoir plus besoin de biens matériels et se contenter de l’esprit ? Est-ce s’oublier soi-même ? Ne faire qu’un avec la nature, le monde ?

Il est vrai que nous n’utilisons que très peu de nos possibilités intellectuelles mais à quoi cela sert-il de les développer plus, dans quel but ? Communiquer ? Interagir avec les autres ? Inventer des choses incroyables ? La science-fiction nous propose quelques petites réponses.

N’y a-t-il pas des guerres dans le monde, des peuples ou des dirigeants qui veulent dominer d’autres peuples, d’autres territoires et exterminer ? Sommes-nous restés au stade primaire, sans avoir évolué ?

Ne sommes-nous pas dépendants les uns des autres ?

A quoi cela sert-il d’avancer dans la médecine, baisser les souffrances oui mais faut-il guérir tout le monde ? La nature est cruelle car nous sommes tous différents oui mais nous n’avons pas du tout les mêmes vies et heureusement d’ailleurs... Nous ne savons pas pourquoi nous sommes là mais nous voulons la vie éternelle, c’est contradictoire…

Tout le monde aspire à une vie heureuse sans souci, sans perte d’êtres chers, sans maladie ou problème d’argent…mais est-ce la vie ?

La vie est riche et nous apprenons tous les jours des choses sur celle-ci. Nous n’avons pas fini, enfin ceux qui le font, de se poser des questions existentielles…mais la vie c’est celle que nous vivons maintenant, ici, là, alors vivons !

Je te propose de cliquer sur l’œuvre « Trilogie », une piste de trois réflexions sur la vie.

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Christine Marie Nobre Christine Marie Nobre

Lumière pour tous

Je voulais partager avec toi cette expérience de lumière. Je suis allée samedi soir dernier à…

Je voulais partager avec toi cette expérience de lumière. Je suis allée samedi soir dernier à Chartres pour la fête de la lumière. Je peux te parler un peu de cette ville près de laquelle j’habite. Elle possède une magnifique cathédrale dont on peut admirer les deux flèches à plus de 20kms à la ronde quelle que soit la route qui rejoint Chartres, car la Beauce est plate et célèbre pour ses champs de blé…

Cette ville a aussi des rues pavées, des maisons anciennes dont une la maison du saumon, à colombages du 16e siècle, la petite Venise, une promenade sur les bords de l’Eure avec ses lavoirs et petits ponts…bref une jolie petite ville très touristique.

J’aime sa particularité depuis plus de 10ans d’être une des pionnières à avoir projeté le soir du vidéo mapping sur ses monuments. Chaque année les projections changent, les bâtiments changent aussi, chaque année son thème… c’est une merveille en musique et le clou du spectacle est la cathédrale avec des images projetées la nuit en musique. La vidéo se sert des axes de la construction, des arceaux, des portes et rosaces ainsi que des vitraux pour fabriquer ce film sur l’évolution du bâtiment, en couleurs. C’est complètement magique, c’est magnifique. La rosace par exemple s’emplit par moment d’or qui l’entoure petit à petit, le bleu de Chartres s’y mêle et c’est une explosion de lumière et sons. Par d’autres moments, de petits bonhommes montent sur des cordes imaginaires le long de la construction et fabriquent ce monument… bref tout est lumière, couleurs, histoire, sens, humain, …en plus samedi soir fête de la lumière des milliers de personnes étaient rassemblées sur cette place, noire de monde, en silence, en admiration du spectacle, une très belle expérience humaine.

D’autres monuments sont aussi animés que ce soit de vieilles églises ou le Musée des beaux-arts, la collégiale ou la médiathèque…le bord de l’Eure s’anime aussi avec des projections mouvantes sur les ponts qui se reflètent dans l’eau et forment un ensemble féerique.

Ce contraste nuit, obscurité et lumières, couleurs, musique, animations, est un appel, surtout gratuit déjà, à la déambulation, au regard, à la réflexion, à la communion, à l’admiration. Dans la nuit sombre, tout s’éclaire.

Comprends-tu pourquoi la lumière est si importante à mes yeux ? Quelle que soit sa forme, la lumière remporte le combat sur l’ombre, elle réveille, elle anime, elle enthousiasme, fait réfléchir, séduit, emmène, apporte, fait voyager…

Près de 70.000 personnes ont assisté à cette fête…comme quoi la lumière est importante pour tous. Il y avait aussi d’autres animations, des acrobates en lumière, avec des lampes comme des lampes de chevet disséminées autour. On a vu aussi un pianiste en blanc jouant sur un piano blanc et une danseuse en blanc bougeant sur la musique du piano accrochée à un poteau comme dans une boîte à musique d’enfant. En as-tu eu ce genre de boîte, précieuse, que tu ouvres avec délice pour entendre une toute musique de petite boîte avec une petite danseuse qui bouge à peine en rythme ?

Cela a bercé mon enfance et je me plais encore lorsque je trouve une petite boîte à musique à tourner la petite manivelle pour entendre la mélodie. Toute cette naïveté d’enfance, ces petits plaisirs magiques sont ancrés en moi et résistent au temps. J’ai vu aussi d’autres animations comme les plantes phosphorescentes…bref j’étais à cette fête dans mon univers, un univers empli de lumière et d’ombres.

« Il n’y a pas de lumière sans ombre » disait Aragon oui mais l’inverse est vrai aussi pour moi, il n’y a pas d’ombre sans lumière. La lumière est indispensable, elle est l’espoir, la joie, la vie, elle réunit tous et nous caractérise. On dit bien voir « la petite lumière » dans les yeux de quelqu’un, ceux-ci étincellent. On dit aussi voir la lumière de l’autre, voir la lumière en l’autre lorsqu' une personne irradie, est animée par une passion, une cause, l’amour...

Je crois à cela, je le sens et l’humanisme n’est pas l’ombre mais la lumière. Alors soyons fous et souhaitons à tous de trouver cette lumière intérieure et de la propager comme une poudre. 

Je te propose de cliquer sur l’oeuvre « Trouée en lumière », à tout de suite …en lumière.

 

 

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Christine Marie Nobre Christine Marie Nobre

Fragile, dis-tu ?

Es-tu fragile ? Te ressens-tu fragile, ou la vie coule autour…

Es-tu fragile ? Te ressens-tu fragile, ou la vie coule autour de toi et tu avances sans te poser de questions ?

Pour ma part je le suis, fragile. Certains vont dire que c’est une qualité d’autres que c’est un gros défaut. La fragilité mène à l’hypersensibilité. Ne sommes-nous pas sensibles à ce qui nous entoure, à un beau paysage, aux autres, aux évènements de la vie et touchés par le bonheur comme le malheur qui nous entoure ? La vie nous malmène en vrai ou nous nous sentons malmenés par elle et cela peut nous rendre fragile.

Cette réflexion est-elle trop cérébrale ? Ou ce ressenti trop personnel ? Je ne sais mais je voulais en parler car c’est un sujet qui me tient à cœur. Certains diront « arrête de te prendre la tête et profite de chaque moment ». D’autres diront « ne regarde pas les autres mais prends soin de toi » mais ne vivons-nous pas dans notre époque avec plein de monde autour. D’autres diront encore « ne montre pas cette fragilité car les autres vont profiter de toi »…bref chacun a son avis, chacun sa vie et sa fragilité.

Mais pour être artiste ne faut-il pas être sensible, être fragile, toujours sur un fil, toujours au bord de ses limites, toujours à l’intérieur et ressentir l’extérieur ? Il reste toujours le mythe de l’artiste maudit, l’artiste dans la grande souffrance, l’artiste qui a subi d’énormes préjudices dans son enfance ou plus tard, qui a vécu des choses horribles et les retranscrit…l’artiste qui doit souffrir et pratiquement mourir de faim pour vivre cet enfer et créer…mais n’est-ce pas aussi de l’hypersensibilité de la part de l’artiste, la souffrance physique ou morale n’est pas toujours créatrice d’art mais une grande fragilité peut l’être. L’art est un moyen d’expression très puissant mais tout le monde ne peut en produire, tout le monde ne peut s’exprimer par ce biais, tout le monde n’est pas artiste…c’est à la fois du bon et du mauvais. Alors l’hypersensibilité n’est pas l’apanage des artistes mais de tous, les artistes en tout cas sont particulièrement touchés.  

Cette fragilité peut aussi être une force nous dit-on, c’est un peu la mode. Il faut s’en servir et en profiter. Facile à dire, pas facile à faire. Pour beaucoup être fragile est une faiblesse, nous sommes diminués par rapport aux autres, considérés comme des êtres pleutres et faibles mais est-ce vraiment cela ? La pandémie de covid et l’enfermement ont poussé beaucoup de monde dans leurs retranchements impliquant une plus grande fragilité. Car ce temps a permis à beaucoup de faire des bilans de vie, de réfléchir à beaucoup de sujets auxquels ils ne pensaient pas, emportés dans le flux de leur vie. Beaucoup de personnes sont entrées dans des réflexions si profondes que la dépression est apparue et la peur du monde.

Je ne peux donc dire si être fragile est bon ou pas, cela deviendrait presque une dissertation philosophique, chacun l’est ou pas. Pour ma part je suis une éponge et absorbe beaucoup de ce qui se passe autour de moi et j’ai tendance à me renfermer sur moi-même, à entrer dans ma bulle, à me protéger, à créer mes grottes, mes cavités, mes endroits de repos.

Je pense qu’il faut vivre avec ses fragilités, s’en rendre compte, les accepter, en discuter, chercher le contact et communiquer. Qu’en penses-tu ?

La fragilité est une force car cela rend présent au monde et sensible à celui-ci. Il serait bon de s’en servir pour mieux se comprendre et comprendre l’autre.

A chacun de doser sa sensibilité, sa confiance en soi et les autres et à choisir l’intérieur ou l’extérieur, s’enfermer ou s’extérioriser…ou un juste équilibre.

Je te propose de cliquer sur l’œuvre « Anfractuosité » une cavité de lumière, irrégulière mais pleine d’espoir.

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Christine Marie Nobre Christine Marie Nobre

Le coeur a ses raisons…

Que la raison ne connaît point » disait Pascal dans …

Que la raison ne connaît point » disait Pascal dans ses pensées. Le cœur est fragile comme l’est l’être entier. Pour Pascal, la raison n’est pas le seul moyen d’appréhender Dieu. Mais nous n’examinerons pas ce point de vue mais plutôt ce que nous avons fait de cette phrase : une maxime qui montre une certaine complexité intime de divers choix, spécialement en matière de choix amoureux.

Le cœur est notre organe essentiel comme je l’ai dit dans un blog plus ancien mais les choix de notre cœur nous appartiennent…enfin plus ou moins. Il est à la fois notre point faible et notre point fort. Il est notre côté sensible, quelquefois nous faisons des choix amoureux qui ne sont pas heureux ou le sont un temps puis plus du tout. On parle de chimie; nous serions attirés par quelqu’un à cause des phéromones que chacun secrète…pas très romantique. Ainsi ce serait notre côté animal, notre chimie qui interagirait avec d’autres organismes de la même espèce. Peut-être, sûrement…d’où des choix de partenaires pas toujours adéquats. Mais si nous trouvons la bonne personne, alors le cœur bat à tout rompre, tout moment partagé avec cette personne est un plaisir, une satisfaction, un échange, un partage, une union, un poème et alors c’est la force du cœur. L’être humain est alors animé d’une telle force qu’il abattrait des montagnes, il peut faire tout et n’importe quoi, il est invincible. C’est cela l’amour et c’est grand.

Le cœur est aussi fragile car déjà physiquement c’est un organe vivant donc il peut être malade, être freiné par un problème, s’arrêter de battre…il est vital pour nous car c’est la pompe qui distribue notre sang à travers notre corps et sans ce sang nous n’existons pas .

C’est pour cela qu’il est notre essentiel, que nous le pensons maître de nous. C’est pour cela que poètes et écrivains écrivent tant sur lui car ses battements sont la preuve de notre vie et lorsque nous aimons ou que nous avons des émotions, même des peurs, il « bat à tout rompre ».

Guy de Mauypassant a dit : « Le cœur a des mystères qu’aucun raisonnement ne pénètre ». Dans toute la littérature, les aventures romanesques prouvent que souvent l’homme se laisse guider par son cœur, il dit que c’est lui qui lui dicte ses actes. Et nous aimons cela, à la fois cette espèce de non choix mais aussi cette évidence qui nous pousse à aimer ou faire des choses qui nous dépassent. Car nous aimons aussi perdre pied, jusqu’à un certain point bien sûr, nous aimons ce qui n’est pas logique, nous aimons. Notre cœur est alors dit de guimauve soit tout mou, malléable, influençable, mouvant.

St Exupéry disait « Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit rien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux ». Qu’en penses-tu ?

Nous pouvons aussi écouter notre cœur en amitié, nous aimons les animaux, la nature, des architectures, des groupes…nous le savons car notre cœur bat plus vite ou au contraire ralentit lorsque nous sommes en admiration, c’est une très belle sensation.

Notre cœur est fragile, il peut aussi être brisé en amour, lorsque nous perdons quelqu’un, dans des situations difficiles. Nous pouvons même parfois souhaiter qu’il arrête de battre, tellement il nous fait souffrir, on dit bien avoir le cœur gros.

Pour ma part je trouve que nous sommes bien sensibles peut être même de trop…à cause de lui mais que sans lui nous ne sommes rien, sans lui pas de vie, pas de ressenti, pas d’émotions, pas d’amour…

Alors le cœur a ses raisons sûrement, l’être humain a ses raisons, peut être…mais peut être aussi que notre cœur nous guide vers des chemins qu’en toute bonne raison nous n’aurions pas choisis. Alors faut-il laisser l’esprit guider le cœur ou le cœur guider l’esprit ? ou juste laisser faire et s’écouter ? Chacun selon sa vie y répondra …ou pas.

Et finalement avons-nous du cœur ?

Je te propose de cliquer sur l’oeuvre “Coeur en vol”, une vision…

 

 

 

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Christine Marie Nobre Christine Marie Nobre

Besoin de lumière…

N’as-tu pas besoin de lumière ?

Il est sûr que…

N’as-tu pas besoin de lumière ?

Il est sûr que le soleil brille, peut-être de trop, il fait très chaud voire trop en ce début de septembre mais c’est plus agréable pour terminer la saison d’été.

Mais à l’intérieur, n’avons-nous pas besoin de lumière ?

J’en ai besoin, comme une plante a besoin de lumière pour la chlorophylle, la lumière est indispensable. Parfois j’ai cette impression d’avancer dans le noir. Car avancer nous n’avons pas le choix, nous ne pouvons pas aller dans le passé, nous ne pouvons qu’avancer comme le temps qui passe. Parfois j’aimerais arrêter le temps, le figer, pour profiter plus du moment mais ce n’est qu’une fiction. Je me demande si je n’en demande pas de trop, qu’en penses-tu ?

Est-ce un manque de confiance en soi ? Un moment dans cette époque de doutes complets qui m’assaille comme pour bien d’autres ? Que reste-t-il ? Devons-nous rester dans l’obscurité et teinter notre vie de gris ou la colorer ? Il est dit en psychologie que ne rien changer de son état et rester dans le mal être est plus facile pour l’être humain car c’est une forme de souffrance oui mais une souffrance connue, une peur avec laquelle on peut vivre car on la connait, on vit déjà avec.

Non il faut chercher la lumière, il faut croire en soi et croire en les autres. Il faut se préserver et s’attacher aux moindres petites choses belles et positives et il y en a. Je lisais l’autre jour la lettre d’un jeune qui se mourrait d’un cancer avec aucune issue autre que la mort et il disait que l’on ne se rend pas compte de tous ces petits détails de la vie, la beauté de cette vie, son côté précieux. On ne prend plus le temps de regarder, de s’arrêter sur ces petits riens de bonheur qui additionnés peuvent emplir une vie. On ne contemple plus, on se rive à son portable en espérant avoir des messages, des mails, des amis, on regarde des influenceurs comme si nous ne pouvions pas faire ou vivre nous-même ce qu’ils font, on attend, on subit. Alors qu’aller vers quelqu’un, discuter, partager est essentiel, s’intéresser vraiment à la personne, échanger est super intéressant et gratifiant.

J’ai tendance peut-être comme beaucoup d’autres à me retirer à l’intérieur de moi quand je ne suis pas bien, ou que je ne communique pas, ou lorsque personne ne me répond, chacun dans son coin. J’aime les cavités, les intérieurs, les grottes, les espaces sombres car il en sort toujours de la lumière. Comme la grotte de Dargilan en Lozère dont je vous ai parlé la semaine dernière dans mon dernier blog. Elle était sous terre dans le noir mais un peu de lumière nous fait découvrir sa beauté, ses couleurs, ses formes, dans un voyage imaginaire  peuplé de stalagtites visuellement incomparables et de stalagmites dont les formes et la texture m’ont fait voyager.

Alors qu’attendons-nous de cette lumière ? qu’elle nous dévoile l’autre, qu’elle nous permette de nous retrouver, qu’elle nous fasse parcourir des terres inconnues, qu’elle nous motive ?

J’attends tout de la lumière car sans lumière pas de vie.

Alors lumière en nous, lumière hors de nous, lumière autour de nous, lumière au-dessus de nous qu’importe, pourvu que la lumière soit là.

Je te propose de cliquer sur l’œuvre « Surprise «  une photographie apportant la lumière…par delà.

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Christine Marie Nobre Christine Marie Nobre

Merveille naturelle

J’ai été tellement impressionnée par une visite, portée par le hasard d’une route, un panneau qui…

J’ai été tellement impressionnée par une visite, portée par le hasard d’une route, un panneau qui indiquait une grotte, peut être le mot rose après la grotte…tout cela a aiguisé ma curiosité en Lozère et j’ai alors fait un détour pour cette visite de la grotte de Dargilan en Lozère.

 Une visite d’un heure et demie dans 10 degrés alors que dehors c’était la canicule fut déjà un choc et cette grotte est la magnifiscence de la nature.

Déjà elle est pleine de nuances de couleurs avec la calcite produite. La calcite dit le dictionnaire se forme par précipitation du carbonate de calcium. Les cristaux d’aragonite se forment dans les roches métamorphiques et sédimentaires, dans des grottes de région calcaire. C’est donc cela. Ici les couleurs de cette ca        lcite varient du jaune, ocre, rose, brun voir gris, noir, c’est une vraie palette de peintre. Je m’y suis presque perdue devant ce spectacle impressionnant. L’homme pense toujours qu’il est le premier, qu’il invente tout, alors que la nature est là pour le remettre à sa place et lui montrer la voie.

Cette grotte était donc emplie de stalagmites et de stalactites de calcite allant du blanc au rose, jaune et de formes tellement variées. Cela allait de l’amas dont on aurait dit qu’il était vivant à de la dentelle de pierre. Des formes exhubérantes apparaissaient à la lumière variant les couleurs et j’avais l’impression de voyager parmi des mondes différents, des monstres affalés et ventrus, des méduses qui s’agglutinaient et s’envolaient, des tour de Babbel, des monticules, des gateaux à étages, des cités complètes, des cavités, des interstices, des explosions de roches…un vrai rêve éveillé.

Certaines stalactites pendaient en gouttelettes fines en haut telles plein de petits pics prêts à fabriquer un ciel fabuleux, qui essaient de rejoindre le sol en s’allongeant tout doucement à chaque calcification de goutte. De là prenons-nous la mesure du temps car il faudra des milliers d’années pour ce que la stalactite rejoigne la stalagmite du bas…le temps n’est rien, l’homme court après le temps car son espérance de vie de vie est minime, mais la nature, ma roche, la géologie prend des milliers voire des dizaines de milliers d’années pour grandir et se modifier et n’a cure de l’homme.

C’est cela aussi la leçon que m’a donné cette visite de grotte, qui sommes-nous comparés à cela ? rien du tout, une petite poussière de temps.

J’ai aussi adoré ce qu’ils appellent les draperies, soit de la roche blanche calcifiée toute fine qui pend du mur ou de la roche d’en haut telle une draperie, une toge, avec des plis…incroyable. Le guide a même parlé d’une « oreille d’éléphant » car la forme d’une de ces draperies de pierre était celle-ci. Quelle finesse, quels détails, quelle poésie…de la roche, de la calcite…c’est totalement inattendu.

Ainsi je voulais partager un petit peu de cette expérience avec toi mais le mieux est d’y aller soi-même et de vivre cela en vrai car c’est irremplaçable comme expérience, inoubliable et empreint de tant de choses… de vie et de mort, d’arrêt du temps, de beauté, de couleurs…de vrais tableaux vivants.

 

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La mer, vaste créature…

Je viens de lire lors d’une balade près de la mer en Bretagne, un …

Je viens de lire lors d’une balade près de la mer en Bretagne, un poème de Jules Supervielle qui m’a vraiment parlé.

Le voici :

« Quand nul ne la regarde

La mer n’est plus la mer,

Elle est ce que nous sommes

Lorsque nul ne nous voit.

Elle a d’autres poissons,

D’autres vagues aussi.

C’est la mer pour la mer

Et pour ceux qui en rêvent

Comme je fais ici. » 

Magnifique poème à plein de sens possibles ? Qu’en penses-tu ?

Déjà la mer me parle, elle fait partie intégrante de ma personne. Lorsque je ne la vois pas elle me manque, lorsque je la vois, elle me remplit. Elle est tout à la fois énergisante, ou calme ou reposante, ou agitée voire torturée. Elle se pare de tous les reflets possibles, des bleus aux gris en passant par les verts, les turquoises. Elle reflète à la fois la lumière, brille de mille feux, lorsque le soleil luit, elle luit aussi. Le soir elle se teinte de plus en plus de sombre et/où reflète les merveilleux couchers de soleil.

Elle peut être aussi houleuse, remplie de vagues, exprimant sa colère; les grandes marées la bouleverse. Elle peut se couvrir de brume et quasi disparaître, elle est vaste et changeante. J’aime la mer, elle me ressource et m’apporte bien être et contemplation. Lorsque je suis dedans je retrouve ce cocon de douceur presque prénatal et je sais que l’on y est bien.

Et toi, aimes-tu la mer ?

Le poème de Supervielle me parle d’autres manières aussi. Il dit que la mer n’est plus la mer lorsque l’on ne la regarde pas, elle reste donc ce qu’elle est sans que l’on y prête attention, elle est naturelle et vrai, pas fausse comme l’est l’humain souvent lorsqu’il est entouré d’autres. Seul il n’a rien à démontrer et reste lui-même. Finalement il compare la mer à une personne et c’est bien ce qu’elle est non ? elle est en vie, et pleine de vies, elle peut promettre comme éliminer. Elle apporte à manger mais peut aussi détruire les bateaux, apporter des tsunamis dévastateurs…souvent les poètes, marins ou autres lui parlent comme à une personne dont les pouvoirs et la puissance sont énormes. On se sent petit à côté de la mer, ne trouves-tu pas ?

Finalement, Supervielle dit « la mer c’est la mer », oui elle a ce nom que nous lui avons donné mais elle n’est que ce qu’elle est et c’est nous humain, poète ou autre qui l’utilisons pour nos rêves, nos poésies, nos demandes, nos élucubrations.

Nous devrions plus la choyer et non pas déverser toutes nos cochonneries dedans car elle équilibre nos vies, nous nourrit, nous séduit. Les plastiques et son réchauffement ne sont bons ni pour elles, ni pour nous…mais qui en subit et subira encore plus les conséquences à part l’être humain ?

La mer n’est qu’une vaste créature qui nous impressionne et nous fascine de par ses différents aspects. Elle bouge avec la lune et se change en fonction du temps, mais elle reste une source infinie de respect, n’est-elle pas bien plus forte que nous ? de fiction et d’abri aussi alors vivons avec elle et pas contre elle.

Je te propose de cliquer sur l’oeuvre photographique « Phare ».

 

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Miroir, mon beau miroir…

Le miroir est plein de facettes…

Le miroir est plein de facettes

Au travers desquelles tu cherches tes paillettes.

Les visages et leurs reflets sont comme des amulettes

Que tu dissémines à la sauvette.

Le chemin n’est pas une amusette,

Il est semé d’embûches et d’allumettes

Qu’il te faut assembler en pirouettes

Pour y découvrir que le temps est une épuisette,

Et que toute cette vie n’est qu’une girouette.

Dans les miroirs du temps et sans trompette

Il faut se dépêcher de faire quelques galipettes,

Avant que tout ne tombe aux oubliettes.

 

Clique sur l’oeuvre “Libre Penseur”

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Du rouge !

Parlons du rouge. Le rouge est rempli de symboles et a plein de facettes différentes. C’est …

Parlons du rouge. Le rouge est rempli de symboles et a plein de facettes différentes. C’est une couleur qui ne laisse pas indifférent comme il est un mélange de orange et de pourpre.

Les pigments rouges sont obtenus depuis des milliers d’années à partir d’insectes, comme ceux de la grande famille des coléoptères cochenilles mais aussi à partir de minéraux de synthèse comme le cadmium ou l’oxyde de fer et aussi de produits chimiques. Sa réalisation a bien évolué depuis le Paléolithique.

Il est dit couleur primaire avec le jaune et le bleu donc la base de toutes les couleurs.

Le rouge dérange, interpelle, il prend mille nuances, il éclate, il illumine…et pourtant j’ai du mal à m’en servir en peinture. Mélangé à d’autres couleurs, le rouge passe très bien, il contraste, apporte une forme de puissance. Pour peu qu’on le place près de sa couleur complémentaire le vert, les deux s’accordent à merveille et se temporisent. En photographie des lumières rouges apportent une atmosphère exceptionnelle, comme une alcôve, un côté intimiste bien spécial. Mais le rouge pur quoique fascinant, effraie aussi. Le rouge seul prend alors une toute autre signification. Comme il symbolise l’énergie et plein d’autres choses, il est induit dans notre histoire personnelle et collective et perturbe. Ne dit-on pas que l’on repère une personne portant du rouge au milieu d’autres en premier ?

Qu’en penses-tu ? Aimes-tu le rouge ? En portes-tu ? Aimes-tu le voir sur d’autres, ou a-t-il une signification précise pour toi ?

Le rouge est déjà la couleur de notre sang, sève essentielle à notre fonctionnement humain. Le sang rouge circule dans notre corps, irrigue nos membres, notre cerveau et assurent notre bon fonctionnement. Certains ont peur à la vue du sang, d’autres détraqués en sont friands. Ne parle-on pas dans l’histoire depuis bien longtemps et tout cela repris par le cinéma et la littérature de vampires, buveurs de sang, qui ne pourraient survivre sans celui-ci (comme nous humains mais eux en seraient vides et devraient en boire pour vivre…quel paradoxe). Et tout cela parce que certaines espèces de chauve-souris se nourrissent de sang…n’est-ce pas tout simplement la peur de l’homme de perdre son liquide vital qui a créé cette croyance ? A réfléchir.

Dans la symbolique occidentale le rouge est plutôt ambivalent car il est à la fois l’honneur, c’est la couleur de la robe des magistrats, on parle aussi de tapis rouge pour accueillir des personnalités, du théâtre et de son rideau rouge..et le danger, les panneaux de signalisation sont rouges pour interdire, le rouge prévient, arrête, immobilise, le feu est rouge comme les représentations de l’enfer.

Il symbolise la puissance, le pouvoir, la souveraineté mais aussi le combat et les relations sexuelles, l’intimité. Ce n’est pas une couleur anodine.

Il est sur nous êtres humains le signe de l’émotion, nous rougissons sous le coup de la honte, du désir sexuel ou de la colère. Il est aussi synonyme de risque lorsque le soleil nous brule et que nous devenons rouges.

Dans la nature les fruits et légumes souvent rouges nous ravissent comme fraises, framboises,cerises, tomates, poivrons…on les dit gorgés de soleil. On s’émerveille devant un perroquet avec ses plumes rouges flamboyantes.

Car le rouge signifie aussi la passion, c’est une couleur chaude, énergique, pénétrante et enveloppante. Il ne laisse pas indifférent.

Alors à chacun son choix d’aimer ou détester cette couleur rouge ou de ne l’aimer que selon certaines circonstances car chacun le ressent selon sa vie. De toute façon c’est la couleur la plus fascinante et la plus ambigüe qui soit alors libre à vous ! 

Je vous propose de cliquer sur l’œuvre « froufrou » et son rouge intimiste.

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Christine Marie Nobre Christine Marie Nobre

Energie, quand tu nous tiens !

Il existe tellement de formes d’énergie et celles-ci sont tellement inspirantes et m’inspirent aussi que…

Il existe tellement de formes d’énergie et celles-ci sont tellement inspirantes et m’inspirent aussi que j’ai envie de partager cela avec vous.

En sciences l’énergie est le caractère d’un système matériel capable de produire du travail comme l’énergie mécanique, électrique, thermique, chimique ou nucléaire.

Au sens humain l’énergie est la force et la fermeté dans l’action, qui rend efficace. C’est aussi la vitalité et la puissance physique d’une personne qui lui permet d’agir et de réagir et la volonté tendue vers une action déterminée.

Cette énergie nous est indispensable pour se lever le matin, faire ce que nous avons à faire. Elle m’est aussi primordiale dans mon travail d’artiste déjà pour le “faire” mais aussi pour l’exprimer car finalement que font les artistes à part ressortir ce qui les compose, les ont construits ou les construisent encore, leur vécu passé, présent ou leurs rêves, le futur. Et l’énergie est une de mes forces; j’essaie par mon travail de la passer, de la faire ressentir aux regardeurs.

Mais d’où vient cette énergie créatrice ? Est-elle innée ou acquise suite aux différents évènements de la vie ? En osmose avec la nature et la vie ? Oui tout cela. 

La vie n’est-elle pas énergie ? Qu’en penses-tu ? La nature possède une énergie folle. Le soleil, astre énorme et brûlant, émet une énergie incroyable qui permet de chauffer, de bruler même aussi, de dégager de l’énergie solaire, de faire pousser, de fixer la vitamine D chez l’homme, nous sommes heureux quand il brille, il est lumière naturelle, il éclaire nos journées…il est à la fois force et puissance mais il a aussi ce pouvoir de destruction par le feu, le désert, le cancer…

Il se retrouve souvent dans mes toiles sous forme de puissance, de lumière, d’énergie, de positif, de jaune…

Tout est énergie autour de nous : la nature qui a cette force de survivre, de vivre, se multiplier, qui a cette endurance de s’adapter aux changements climatiques, de muter pour subsister sinon c’est l’extinction animale, plante ou autre, de s’étaler…

Quand on voit comment les arbres poussent les uns avec les autres toujours en recherche de lumière en hauteur, cette sève qui les constitue telle un sang qui leur permet de promener la sève de la racine jusqu’à la branche la plus haute. As-tu vu le film Lucie de Luc Besson ? : lorsque Lucie acquiert la capacité par l’absorption de la poudre bleue, de voir les arbres et leurs flux d’énergies telles des lignes qui montent et descendent. 

L’énergie est bien sûr aussi dans la terre, notre terre tourne déjà autour du soleil. Elle est composée de plaques tectoniques qui se déplacent, parfois causant des tremblements de terre, l’apparition de volcans…Les volcans n’ont-ils pas une énergie gigantesque et sont incontrôlables ? Toutes ces couches géologiques superposées ne dégagent-elles pas leur propre énergie ? L’homme n’a-t-il pas construit depuis toujours des édifices dans des endroits qu’il sentait plein de puissance provenant de l’en dessous, comme les églises construites sur des temples, comme les dolmen en Bretagne. Il est dit que de traverser ce chemin sous pierre fait ressentir une énergie de la pierre et de sa disposition. Les pierres sont donc aussi une source d’énergie, certains croient en leur force et la ressentent. 

L’eau aussi possède cette force, puissance. La mer est en mouvement, a du courant, certaines ont des marées.  Les fleuves coulent et évoluent, tous ces litres d’eau possèdent une force phénoménale, à voir les cascades, les barrages… 

Et nous les humains ne produisons-nous pas de l’énergie ? Déjà en marchant ou pédalant nous savons pouvoir produire de l’énergie électrique. Nous sommes énergie par notre circulation sanguine et tout ce que notre corps travaille, notre cœur qui bat, notre cerveau et toutes ses impulsions électriques, nos cellules, notre sang, nos organes. Lorsque nous marchons, courons, faisons du sport… tout est énergie. Notre corps tout entier est une « usine chimique » qui transforme, consomme et produit de l’énergie. Le ressens-tu ? 

Alors ce besoin de mouvement, de lumière, de contrastes, d’actions…est une force que je ressens et je retranscris sur la toile toute cette émotion pour mieux redistribuer et communiquer cette énergie. Est-elle chimique ? mécanique ? électrique ? thermique ? nucléaire ? rayonnante ? spirituelle ?

Quelle qu’elle soit l’énergie est vitale et dans ce monde en constant mouvement elle est partout si minime soit-elle. Alors laissons-nous guider et puisons notre force dans cette énergie.

Je te propose de cliquer sur l’œuvre « Il n’y a pas de lumière sans ombre », peinture d’énergie.

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Christine Marie Nobre Christine Marie Nobre

Petit coup de gueule : pourquoi ?

Pourquoi ne s’intéresse-t-on pas à l’art ? Pourquoi les expositions ont-elles peu de visiteurs ? L’art est-il …

Pourquoi ne s’intéresse-t-on pas à l’art ? Pourquoi les expositions ont-elles peu de visiteurs ? L’art est-il une niche ?

Mais qu’est-ce que l’art ? Quelle est la définition de celui-ci et comment est-il ressenti ?

Il est dit que l’art regroupe les œuvres humaines destinées à toucher les sens et les émotions du public. Cela englobe toutes les formes d’art comme la peinture, la sculpture, la vidéo, la photo, le dessin, la littérature, la musique, la danse… 

Mon coup de gueule s’intéresse plus particulièrement aux arts plastiques. L’art est une activité créatrice et c’est le moyen par lequel l’être humain se détache de la nature. Son produit n’a pas pour but d’être utile, il ne sert pas mais pousse à regarder, voire contempler. Il fait partager des émotions, seul face à la toile ou à plusieurs. Il permet à l’artiste de s’exprimer et au spectateur de recevoir cette expression, d’y être plus ou moins sensible, que ce soit positivement comme négativement.

Alors pourquoi y a-t-il si peu de monde aux expositions ?

Les spectateurs ont-ils peur d’entrer ? Peur de ne pas comprendre ? peur que ce soit payant ? Peur de ne pas savoir quoi dire ? Mais pourquoi ? Sommes-nous à ce point sous informés, sous éduqués ?

Depuis quand les émotions et les ressentis ne sont-ils que pour une certaine frange de la population ? Ont-ils peur des prix ? Ou d’être happés par une hôtesse ou un artiste ?

N’est-il pas temps d’éliminer tous ces préjugés ? Tout le monde peut ressentir, c’est le propre de l’humain alors pourquoi douter ? Même ne rien ressentir mais aller voir. Les artistes se démènent, sortent leurs tripes, créent en fonction de ce qu’ils sont au plus profond, c’est à la fois très personnel mais aussi très universel. L’humanité est à la portée de tous et pas réservée à une élite qui se dit meilleur connaisseur.

Peut être aussi sommes-nous trompés par ce qu’on entend sur l’art, une banane scotchée au mur qui vaut des milliers d’euros, un plug anal Place Vendôme, ou autre œuvre provocant un buzz, censée interpeler mais surtout rapporter de l’argent et de la spéculation. Pourquoi mettre tout le monde dans le même panier ? 

Les artistes sont pour la plupart des personnes hypersensibles ayant un ou des messages à délivrer qui ont du mal à s’exprimer et le font au travers de leur art. Ils ne peuvent exposer dans les grandes institutions ou galeries car pas assez connus, pas assez choquant, pas assez rentables, pas assez de relations…alors ils essaient auprès du reste du monde.

Alors n’avoir que peu de visiteurs est encore plus dur à supporter car déjà l’artiste est quelqu’un qui doute tout le temps, il ne sait s’exprimer correctement, c’est donc une double peine.

Alors quoi faire ?

N’hésitez pas à communiquer vos idées, à suggérer, à commenter, ensemble nous sommes plus forts. Ne nous laissons pas faire, combattons les préjugés et soutenons les artistes.

Je te propose de cliquer sur l’œuvre « Homme au grand cœur » car finalement nous avons tous du cœur …

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Christine Marie Nobre Christine Marie Nobre

Invisible ?

Qu’y a-t-il de plus mystérieux que l’invisible, le non-dit, le suggéré ?

Au sens propre…

Qu’y a-t-il de plus mystérieux que l’invisible, le non-dit, le suggéré.

Au sens propre « invisible » veut dire échapper à la vue mais seulement pour les personnes. Ce mot veut aussi dire qui se dérobe aux regards qu’on ne peut rencontrer.

Ne sommes-nous pas impressionnés par l’invisible ?, cette capacité de se rendre invisible aux autres, à pouvoir observer sans être vu, et/ou à pouvoir réaliser des actions sous couvert. Est-ce par timidité ou pour ne pas être vus ? Par espièglerie ou pour faire des choses interdites, voire dangereuses. Te rappelles-tu le film L’homme invisible avec l’acteur Kevin Bacon qui devenait de par sa capacité à se rendre invisible un homme dangereux, envieux, à abattre ? Mais n’est-ce pas l’humain qui profite ainsi et l’invisible n’est pas l’invisibilté.

Il est recherche intérieure, histoire qui se crée, tout prend sens.

J’aime à imaginer les mondes invisibles, grouillant de vie, où la peinture s’exprime, s’éveille, où les formes s’élèvent et prennent vie. Chaque fois que je regarde une peinture je rentre dedans et la vit. Les histoires se montent alors, s’inventent, se façonnent. Des personnages apparaissent, des formes se fabriquent, les voyages s’entreprennent. Une nouvelle réalité apparait alors.

René Huyghe, écrivain et historien d’art, disait que « l’on croit volontiers que l’art a pour fonction de figurer le visible du fait qu’il en puise le langage. Peut-être, au contraire, sa fonction essentielle est-elle de figurer l’invisible…L’homme a perçu des forces qui le dépassaient, il les a d’abord localisées dans une présence tangible, arbre, source, rocher …puis il les a incarnées dans des figures surhumaines comme les Dieux mais à sa semblance, concevables. Ce n’est que bien plus tard qu’il s’est élevé à pressentir ce qui échappe à ses moyens de perception, l’inconnu, l’inconnaissable, aidé par la trouée de l’élan mystique ».

Qu’en penses-tu ? Faut-il imaginer une forme de recherche, de spiritualité dans cet invisible ? Est-ce cela ce que les artistes cherchent à faire ? Atteindre plus haut en essayant, en suggérant, en dévoilant, en entraînant, en peignant, en sculptant, en performant ? Est-ce élever, s’élever ? presque une question de l’existentiel ?

J’aime le croire, et toi ? 

N’avons-nous pas besoin de pousser plus loin que notre quotidien, de se changer les idées, d’imaginer, de faire marcher notre imagination ? Qu’est-ce qui nous différencie des animaux si ce n’est notre capacité à penser et cela pour tous sans différence de classe sociale ou de couleur de peau. Sommes-nous prêts ? 

Alors je t’invite à te plonger dans l’art et les peintures et toutes les autres formes d’art, à imaginer, à pénétrer l’invisible, à voyager, à te questionner, à lâcher prise, à être. L’invisible n’est que ce que l’on se crée, que ce à quoi on croit. Alors allons-y !

Je te propose de cliquer sur l’œuvre « Survol » une porte ou une fenêtre, un invisible ouvrant sur le visible…

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Christine Marie Nobre Christine Marie Nobre

Je voudrais

Je voudrais, tu voudrais ? mais que voudrais-tu ?…

Je voudrais, tu voudrais ? mais que voudrais-tu ?

Je voudrais vivre toujours dans les couleurs attirantes

Dans ce jaune lumineux et intense qui vous aspire comme le soleil

Dans ce vert si subtil qu’on se sent transporté

Dans ce bleu si profond que l’on aimerait s’y jeter

Dans ce magenta si pur que tout est magnifié.

Je voudrais me plonger dans ces couleurs parlantes

Dans ce noir habité qui fait oublier vos peurs et révéler vos secrets

Dans ce rouge violent qui apporte chaleur et tranchant

Dans ce marron chaud qui vous nourrit et vous enchante

Dans ce blanc si voilé qui apporte douceur et lumière tamisée.

 

Je voudrais habiter ces couleurs mélangées

Dans ces cathédrales qui se bâtissent

Dans ces vitraux qui s’y reflètent

Dans ces manèges qui tourbillonnent

Dans ces espaces peuplés d‘êtres bizarres

Dans ces noirs interpénétrés de lumière

Dans ces scènes infinies, inédites, imprévisibles, irréelles, théâtrales, chimériques et merveilleuses.

 

Je voudrais vivre mon imaginaire…

Là où le monde n’est qu’émerveillement

Là où le mystère reste grand

Là où chacun garde sa liberté de jugement

Là où rien n’est besoin, où tout est devant

Là où l’on est bien tout simplement.

Ce petit poème, cri de l’artiste, cri du courir, cri de vie est mon cri, ton cri , notre cri.

Je te propose de cliquer sur l’oeuvre “Voie”, une photographie toute en nuances de couleurs.

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Christine Marie Nobre Christine Marie Nobre

Un cocon ? Tous à l’abri !

Pourquoi un cocon ? Au sens littéral c’est une enveloppe souple entourant un…

Pourquoi un cocon ? Au sens littéral c’est une enveloppe souple entourant un animal ou un groupe d’animaux pendant une phase inactive de leur cycle reproductif comme l’œuf, la nymphe…

On dit aussi être élevé dans un cocon à l’abri des difficultés de l’existence. Et aussi s’enfermer, se retirer dans son cocon, vivre à l’écart.

Créer, peindre, façonner nécessite de s’enfermer en soi dans son cocon et de chercher à ressortir sa vérité, on y est si bien. 

Voilà le cocon c’est tout cela, tous ces sens là. J’aimerais souvent me réfugier dans un endroit clos et bienveillant et ne penser à rien que se laisser bercer par le moment présent. N’as-tu jamais ressenti cela ? Cette société donne souvent envie de s’écarter, de partir ailleurs même si ce n’est qu’en pensée. L’être humain n’est pas facile à vivre d’autant que les uns essaient de dominer les autres, mais à quoi bon ? Qu’est-ce que cela apporte à part une satisfaction à l’égo ? Pourquoi ne peut-on pas être plein d’empathie ? Lorsque nous sommes en mode survie je peux comprendre mais le reste…pourquoi faut-il se battre, avoir plus que l’autre, écraser l’autre…pour être ? non c’est un réel leurre, on n’est pas sans les autres. On n’est pas seul.

Le cocon amène un havre de paix, une sécurité, ne dit-on faire du cocooning ? c’est à dire prendre soin de soi et des autres, se créer un espace où on est bien, en harmonie. Pourquoi le monde ne peut-il pas être ainsi ? Pourquoi faut-il toujours avoir peur, pourquoi vouloir toujours mieux ? N’avons-nous pas assez ? Et n’est-ce pas plus important d’avoir des amis que des ennemis, être gentil plutôt que méchant, se contenter de ce qu’on a plutôt que d’envier les autres ? Vous me direz que nous sommes poussés à cela, à consommer, à posséder…avons-nous réellement besoin de tout ce qu’on nous pousse à acheter ? Ne pourrions-nous pas seulement être ?  

Vous pourrez me dire mais dans quel monde vis-tu, un monde de Bisounours…on me le dit souvent, mais as-tu ressenti ce sourire de l’autre, cette accolade, ce câlin , ce compliment, cette discussion, ce verre et/ou repas partagé, cette promenade, ce coucher de soleil, ce chant des oiseaux, le bruit de l’eau qui coule, le rayon qui illumine, cette magie de la nature, cette merveille du corps humain…ces millions de petites choses et moments de joie qui ne coutent rien…

J’écris ce petit texte comme un grand coup de gueule. Je suis lasse de ressentir ce besoin de s’isoler pour ne plus vivre toutes ces rancoeurs et côtoyer cette humanité décadente.

Alors je crois que nous pouvons nous enfermer dans notre petit monde bienveillant, nous créer un cocon, y être seul ou à plusieurs ou même tout le monde mais créons-nous un monde vivable, un monde où nous sommes bien, notre vrai monde.

Je te propose de cliquer sur l’œuvre photographique « Nid » , exemplaire unique, un cocon confortable.

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Christine Marie Nobre Christine Marie Nobre

Noir lumière

J’ai encore en souvenir cette exposition de Pierre Soulages en 2010. Le connais-tu ? c’est un…

J’ai encore en souvenir cette exposition de Pierre Soulages en 2010. Le connais-tu ? c’est un peintre français né en 1919 et mort en octobre 2022 très célébre pour sa peinture abstraite et son utilisation des reflets de la couleur noire, qu’il appelle « noir lumière » ou « outrenoir ».

Très sceptique,  je suis allée voir cette exposition au Centre Pompidou car ses grands tableaux de noir avec des épaisseurs très grandes dans un sens dans l’autre de tailles différentes, cela semble facile.

J’ai été bluffée. D’abord je me suis attachée à ses premières œuvres plus petites, avec un peu d’autres couleurs notamment un bleu profond, juste un grand trait ou du jaune en petite quantité et cela m’a vraiment parlé. Mais l’avantage au Centre Pompidou c’est l’espace énorme qui permet une exposition de beaucoup d’œuvres et de voir une évolution et un bel aperçu de l’œuvre complète de l’artiste.

Je m’en souviens encore comme si c’était hier alors que cette exposition était il y a 13 ans…

Je suis entrée dans des grandes salles où se trouvent les grands tableaux noirs et selon la lumière du jour, la lumière électrique, la lumière tamisée…tout ce jeu de lumière a permis de mettre au jour la lumière du noir et les nuances colorées qu’il offre.

Pour Soulages, le noir est une couleur en soi car il faut combiner des pigments pour le créer et pourtant le noir et le blanc ne sont pas des couleurs mais des nuances car c’est grâce à eux deux que l’on peut modifier les autres couleurs. Je me souviens aux Beaux-Arts de Versailles d’un ensemble de cours en peinture sur les gris colorés…ces gris obtenus par ajout de blanc de noir voire d’autres couleurs aux couleurs existantes pour obtenir des nuances de gris absolument fabuleuses et si différentes. Alors le noir est empli de nuances selon son éclairage et c’est ce qui m’a séduit chez Soulages, cette lumière qui passe entre les aplats et reliefs de peinture, ses couleurs qui se dessinent, se devinent, le noir qui se met à vivre, presque à respirer. Je comprends alors cette fascination de l’artiste pour cette couleur, voire presque une obsession.

En science il est dit que le noir est l’absence de lumière, ne parle-t-on pas de trou noir ? La couleur est une caractéristique de la lumière, le noir imprimé sur du blanc est fait de pigments et pas de lumière. Il est très difficile d’avoir un noir pur qui en fait est un mélange de couleurs claires et foncées sauf la lumière du soleil non filtrée.

Alors pourquoi Soulages a -t-il choisi le noir comme couleur ? Sûrement à cause de ses nuances et de la diversité de ses éclats selon les couleurs ou les lumières qui le traverse et peut être aussi pour être un peu provocant.

Le noir est une très belle « couleur », il permet les contrastes, il est l’opposé de la lumière, il permet de la faire ressortir. Le noir représente le vide et la tristesse, l’austérité, l’humilité, on le porte par exemple aux enterrements. Mais il signifie aussi l’élégance, le chic, le luxe, le petit costume noir, la petite robe noire, symbole de simplicité et de design. Le noir est aussi symbole de vertu et de rigueur mais ce n’est que suggestion et superstition.

J’aime me servir du noir dans mes peintures ou photographies, d’abord le noir n’est jamais absolu comme vu précédemment et ses nuances permettent plein de nuances intéressantes. De plus pour moi il n’y a pas de lumière sans ombre, pas de contraste sans ce noir confronté aux autres couleurs. Le noir sert au trait, il sert à ressortir un dessin ou un motif (il permet un message concis et facile), il permet d’aller le creuser afin de retrouver la lumière, il est le creuset, la base, le départ.

Chacun l’utilise à son propre escient, merci Mr Soulages pour ton œuvre et la réflexion et l’ouverture que cela nous apporte.

Je te propose de cliquer sur l’œuvre  «Secret », peinture combinée de noir et autres couleurs… 

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Christine Marie Nobre Christine Marie Nobre

Stop !

Je viens de voir une petite vidéo de Sœur Emmanuelle où quelqu’un l’interroge…

Je viens de voir une petite vidéo de Sœur Emmanuelle où quelqu’un l’interroge et lui demande le mot qu’elle déteste le plus. Elle répond : « STOP, il ne faut jamais s’arrêter dans la vie, faut toujours courir, s’acharner et on est toujours, toujours vainqueur quand on s’acharne, pas de stop ».

Qu’en penses-tu ?

Tu connais sœur Emmanuelle ? Elle a vécu 99 ans, c’est une sœur franco-belge qui a passé sa vie à aider les plus démunis; enseignante au départ puis à la retraite elle est partie défendre des causes multiples et aider ceux dans le besoin en vivant le plus simplement et le pauvrement possible. Elle n’a jamais abandonné, ne s’est jamais découragée, trouvant sa force à l’intérieur et dans l’aide aux autres et vivant sur toutes les petites victoires obtenues; une vraie leçon pour nous tous qui vivons dans une société complètement consumériste où consommer est nous dit-on, le seul moyen d’être heureux. Posséder…, l’argent, tout passe par là, vous n’en avez pas vous êtes insignifiant, vous en avez, vous êtes considérés, vous en avez beaucoup vous êtes adulés et avez beaucoup d’influence…mais aussi détestés par plein d’autres et illégitime.

Pour sœur Emmanuelle rien de tout cela. Alors vous me direz oui elle a choisi d’être sœur et d’aider son prochain, oui c’était dans sa nature…oui et ? Croyons-nous qu’elle n’a pas souffert, qu’elle n’a pas douté, qu’elle n’a pas voulu abandonner, que ce n’était pas un combat de tous les jours ? Si. Elle a puisé sa force dans elle et les autres, elle a cru en l’être humain, infiniment. Elle s’est battue et ne s’est jamais découragée… alors nous que faisons-nous ? Tous les jours nous faisons face à des difficultés, des personnes en souffrance, des personnes perdues, alors que faisons-nous ?

Ne pouvons-nous pas trouver un sens à nos vies et aider…un peu, à notre mesure, dans nos possibilités plutôt que détourner la tête ?

Sœur Emmanuelle a écrit aussi des livres comme « Yalla » ou « la vie à quoi çà sert », je les ai lus et je me rends compte qu’un tout petit bout de femme a fait énormément. Alors n’abandonnons pas, ne nous décourageons pas. Les temps sont difficiles et nous sommes poussés vers consommer plus mais avec l’inflation c’est vraiment compliqué. Nous sommes poussés vers se faire connaître et aimer par des personnes  virtuelles que nous ne connaissons pas et pour lesquelles cliquer sur un téléphone pour s’abonner est aussi simple que cliquer pour se désabonner  et avoir 1 million de followers  ne signifie rien. Nous sommes poussés vers “montrons-nous un maximum et inventons nous de superbes vie"s” alors que tout cela est superficiel ; soyons tous pareils c’est tellement plus simple alors que nous sommes tous différents…

Je pense aussi qu’en tant qu’artiste ce n’est pas facile non plus car se faire connaître un peu même autour de soi c’est compliqué. L’art est considéré comme inabordable, inutile et pour les jeunes les IA ou les jeux vidéo sont leurs formes d’art. Pour trouver une place sur les réseaux sociaux il faut faire du buzz pour se faire remarquer, mais est-ce bien pertinent ? J’écris un blog chaque semaine et poste sur les réseaux sociaux mais je suis peu suivie.

J’aime mettre les mains dans mon travail, faire presque tout avec les mains, intervenir directement, yeux, toucher, sentir, ressentir, n’est-ce pas cela la création ? En plus je fais de l’abstrait même si celui-ci a un sens mais de là à ce que les personnes prennent le temps de comprendre ou même aient envie de comprendre… Mais je n’abandonne pas, je crois en l’être humain, je m’acharne, je ne sais que faire cela et je crois en ce que je fais…et peut être un jour…ou pas mais au moins j’essaye de faire ce que j’aime.

Alors à chacun de choisir sa vie, de ne pas dire stop, de croire, car finalement qu’est-ce qui nous fait vivre à part l’espoir, les croyances, les rêves ? Continuons le combat avec le sourire chacun dans sa vie et ses problématiques, communiquons, interagissons, composons, soyons !!

Je te propose de cliquer sur l’œuvre « Cœur en vol », tout est dit dans le titre …

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Christine Marie Nobre Christine Marie Nobre

On est lumière

Je viens de suivre une mini formation très intéressante qui parle de Monsieur Walt Disney et de son fonctionnement et les mots prononcés par la formatrice me…

Je viens de suivre une mini formation très intéressante qui parle de Monsieur Walt Disney et de son fonctionnement et les mots prononcés par la formatrice me parlent.

Elle dit que amour et peur sont des antonymes, que le contraire d’amour n’est pas haine ou violence ou dédain ou indifférence ou autre mais peur, je trouve cela très intéressant. Car finalement que sommes-nous : des êtres aimants ou des êtres peureux ? Qu’en penses-tu ? ou te situes-tu ? Ne sommes-nous pas plus peureux qu’aimants ? Ne sommes-nous pas toujours en train de nous limiter, de nous interdire, ou de se sentir empêchés de ? Ne nous laissons-nous pas plus facilement guidés par nos peurs que par nos envies ?

Ne regardons-nous pas plus les points négatifs que les petits points positifs ?

Elle dit aussi que nous polluons notre esprit par les aspects négatifs, les choses qui nous arrivent nous gouvernent, alors elle propose de marquer ces points négatifs sur des feuilles et ensuite de les jeter afin de les chasser de notre cerveau. Car finalement chez l’humain c’est notre cerveau qui commande, nos pensées nous guident et nous permettent de fonctionner et de stagner, de reculer ou d’avancer. Elles sont la différence avec les animaux qui ne suivent que leur instinct et donc survivent, se reproduisent, chassent, mangent, tuent parce qu’il en va de leur vie. Mais nous humains nous pouvons réfléchir et ne pas nous laisser aller à nos bas instincts ou se laisser guider par nos peurs, nous avons ce choix…grandiose.

Certains diront que parler comme cela c’est être illuminé, être naïf, voir se laisser embrigader…mais par qui et par quoi ? Ne sommes-nous pas à l’intérieur de nous-même, ne cherchons-nous pas à nous connaître ? Voulons-nous juste survivre ou vivre une vie intéressante ? En ces temps perturbés où guerre et domination priment, il est difficile de se projeter mais chacun est libre au fond de lui d’être ce qu’il est dans son essence même, sinon à quoi bon être ?

Cet état fait peur à beaucoup car on a l’impression de ne plus être maître de soi et pourtant…c’est tout le contraire. A chaque situation difficile, une leçon peut en être tirée, un apprentissage. Peu importe notre milieu social, peu importe notre sexe, taille ou physique, nous avons tous droit au bonheur, non ?

La formatrice dit aussi que certains sont là pour être soi, d’autres pour aider, d’autres pour être aidés, réfléchis-y ! où te situes-tu ?

Dans notre mode de consommation massive où l’on nous fait croire que plus on a mieux c’est, plus on est connu mieux c’est, plus on a de « followers » mieux c’est, plus on est beaux (subjectif non, pour qui pour quoi ?) mieux c’est, plus on est comme tout le monde mieux c’est… ha ? Qu’en penses-tu ? Ne sommes-nous pas chacun des êtres uniques ?

Alors je crois que nous sommes tous lumière mais à toute lumière correspond une obscurité. Libre à nous de la laisser dominer ou de laisser sortir la lumière, car l’être humain a beaucoup de mal à vivre seul. Alors si toutes ces petites lumières pouvaient briller, le monde serait magnifique, non ? utopie ?

Plutôt que nous laisser envahir par cette obscurité et passer notre temps à râler et dire que ce serait mieux si…disons c’est pas mal et même c’est bien cela, même de petites choses. Nous avons la chance d’être en vie et de pouvoir guider notre vie, alors soyons lumière !

Je te propose de cliquer sur l’œuvre « Phare », photographie évocatrice de la lumière de chacun., ta lumière, ma lumière, notre lumière.

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Christine Marie Nobre Christine Marie Nobre

Bougeons-nous !

De retour d’une exposition d’une semaine en Bretagne, un visiteur a…

De retour d’une exposition d’une semaine en Bretagne, un visiteur a dit en regardant mes toiles qu’il avait l’impression que c’est comme si quelque chose sortait des formes, le mouvement et l’énergie étaient aussi présents. D’où la pensée de cette semaine que je partage avec toi, sur le mouvement.

La définition du mot mouvement est le changement de position dans l’espace, action par laquelle un corps passe d’un lieu à un autre. Voilà, le mouvement est partout, un petit mouvement, plein de mouvements, tout est mouvement.

Pourquoi sommes-nous toujours en mouvement ?

Parce qu’il nous est vital. Au temps de la préhistoire, l’homo sapiens se déplace pour survivre ; trouver et chasser sa nourriture, survivre aux différents dangers…depuis que l’humain est sur ses deux jambes, il bouge, la nature l’a ainsi conçu et le mouvement est crucial à l’intérieur comme à l’extérieur de son corps sinon rien ne marche.

Aristote en parle déjà au 4e siècle avant Jésus Christ. Pour lui « La réalisation de ce qui est en puissance, en tant que tel, c’est le mouvement ». Celui-ci est un passage, il est toujours inachevé et en puissance, sans commencement ni fin, mais il requiert une cause. Pour lui nature et mouvement sont si étroitement liés qu’il définit la nature comme « principe de mouvement et de repos ». Donc c’est notre essentiel.

Platon mentionne dix mouvements possibles : la rotation sur place, la translation, la combinaison, la séparation, l’accroissement, le décroissement, la génération, la destruction, les mouvements de l’âme et le mouvement du monde. Voilà d’infinies possibilités.

Par contre Aristote définit seulement quatre types de mouvements : l’accroissement-diminution, le devenir-autre, le déplacement et le mouvement de l’entrée en présence, le « venir à être ». Tous ces mots pour qualifier le mouvement, il fait donc bien partie intégrante de l’humain et nous concerne depuis le début de notre existence.

L’homme s’interroge donc depuis des millénaires sur le mouvement. Plein de courants s’opposent mais il est clair que notre monde est en mouvement, tout bouge : l’univers et les étoiles et astres, la terre, les océans, les animaux, les humains…nous sommes en perpétuel mouvement…et cela même si nous restons assis sur notre canapé. Une partie de notre corps bouge que ce soit nos yeux, nos mains, l’intérieur de notre corps, nous sommes toujours en action.

En peinture, j’essaie de rendre ce mouvement ou plutôt ces mouvements ou parties de mouvements. Déjà dans la procédure, le fait d’installer une toile, de prendre et étaler les couleurs, de peindre avec les doigts, avec les pinceaux, les plumes ou autres. Le geste dans la peinture est très important. L’espace induit le geste. L’espace crée une tension de la main et du regard et le corps tout entier livre bataille. Que ce soit une peinture miniature, une création, une gravure, une sculpture petite ou gigantesque, une toile énorme… tout est geste et relève de l’intime. Le créateur ne se représente pas ce qu’il fait, il EST dans l’action. Il bouge et fait bouger sa création, le mouvement est vital et se transmet de l’artiste à son œuvre.

Dans toute forme d’art c’est ainsi, la musique où c’est le mouvement des doigts, des bras…pour jouer de l’instrument. En théâtre, cinéma où on parle de jeu d’acteurs, mise en scène. En danse c’est encore plus parlant, le corps est en symbiose avec de la musique, le mouvement est l’expression.

Dans tout art il existe un mouvement de danse, l’art permet une construction, une transformation mentale ou symbolique. Il utilise une technique mais cette technique est modifiée par l’artiste qui se sert de sa liberté pour faire. L’art ne sert à rien si ce n’est d’explorer quelque chose à partir de la conscience profonde de cette liberté. Et comme dirait de nos jours, la philosophe Adèle van Reeth cette liberté se manifeste comme « mouvement du corps le plus libre, le plus spontané, le plus gratuit, le plus gracieux, cà s’appelle encore la danse ».

 Alors continuons nos mouvements, rendons-nous compte qu’ils sont partout et essentiels dans nos vies, faisons du sport, allons voir les arts et reconnaissons cette liberté, dansons, soyons libres…de nos mouvements…bougeons-nous !

Je te propose de cliquer sur l’œuvre « Cœur qui bat », il bouge.

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Christine Marie Nobre Christine Marie Nobre

Vivre ou exister ?

Vivre, exister … par rapport à qui, par rapport à quoi ?

Exister c’est …

Vivre, exister … par rapport à qui, par rapport à quoi ?

Exister c’est avoir une réalité, vivre…une vraie question philosophique car vivre çà nous le faisons, nous savons que nous sommes en vie mais exister a une connotation plus forte. C’est être au monde, sortir du rien.

Vivre, nous ne sommes pas seuls à le faire, la plante et les animaux le font aussi mais la différence c’est que l’homme est le seul être vivant capable de se représenter sa vie, d’y voir ou donner un sens. Il est alors existant. Nous pouvons alors relier l’existence à l’idée de métaphysique qui est la particularité de l’Homme.

Exister c’est donc vivre avec un plus. Car vivre est une forme de biologie, c’est pouvoir bouger par soi-même sans que la main de l’homme vienne mouvoir une chose, celle-ci est inerte et donc sans vie.

Donc l’être vivant, plante, animal ou homme a une forme d’autonomie. Aristote disait dans son Traité de l’âme : « la vie est la capacité de se nourrir, croître et dépérir par soi-même ».

L’être vivant a donc ces capacités et peut aussi se reproduire, se multiplier en gardant les caractères de son espèce. Les choses inertes ne peuvent se reproduire.

Après on peut aussi dire que vivre c’est exister car c’est être là maintenant à l’instant présent, être au monde et dans le monde.

L’être humain en cela se distingue de la plante et de l’animal, comme le disait Aristote.

En effet la plante a « une âme végétative », elle se nourrit et grandit. L’animal a cette âme mais en plus a « une âme sensorielle » qui lui fait sentir le monde qui est autour de lui. L’Homme a ces deux âmes et en plus « l’âme intellective » qui lui permet de penser, de réfléchir, de se poser des questions, des questions sur son existence. Alors on peut supposer que la vie est essentielle à l’existence et qu’on ne peut exister qu’en étant vivant.

Comprends-tu cette nuance si fine et pourtant si importante ?

La preuve en est que vie et existence sont deux mots différents dans la langue française.

En plus l’Homme se pose des questions sur le pourquoi sommes-nous sur terre, que faisons-nous là, qui nous y a mis, dans quel but, …toute une philosophie, un questionnement. L’être humain souvent se demande s’il n’est qu’un animal fait pour se reproduire, ou un envahisseur sur terre, ou alors si la société, le vivre ensemble est nécessaire, s’il doit adapter la terre à lui-même ou que celle-ci s’adapte à lui… Il veut laisser sa trace, il en est conscient et pourtant ce n’est pas toujours bon…

L’être humain est capable de se regarder soi et de regarder les autres. Il a donc une forme de conscience que n’a aucun autre être vivant.
L’être humain se pose des questions sur son existence mais aussi sur sa non-existence. Il pense à la mort, il la voit autour de lui, entre ses parents, sa famille, ses amis, les maladies, les guerres. Il est le seul à savoir qu’il va mourir, on nait pour mourir et c’est notre finalité qu’on l’accepte ou non. Alors exister c’est aussi réfléchir à cette vie en sachant qu’elle a une fin et ceci que l’on ait peur de la mort ou pas.

J’ai lu ce prochain passage dans une réflexion philosophique sur la vie et l’existence : 

“ De tous les êtres vivants, seul l’homme se trouve dans une instabilité essentielle : toujours tourné vers l’avenir (dans les projets qu’il fait) ou penché sur le passé (grâce à sa capacité de se souvenir), il ne reste jamais purement et simplement dans le présent. Il ne cesse d’être tourné vers autre chose que lui-même, que ce soit vers celui qu’il a été ou vers celui qu’il pourrait être. En un sens, l’homme se dépasse toujours lui-même.”

Sartre dans L'existentialisme est un humanisme (1945) identifie l'existence à la nécessité de se dépasser soi-même – ce qu'il nomme « transcendance ». Exister, c'est agir, c'est faire des choix. « Nous sommes condamnés à être libres » : même en ne choisissant pas, nous faisons un choix, celui de ne pas choisir. L'existence, fondamentalement, est « projet » : le choix, l'engagement sont donc au cœur de la pensée de Sartre. Par conséquent, l’existence excède bien la vie, mais seul l’homme peut se déterminer comme existant, alors que la vie appartient aussi bien à l’homme qu’aux plantes et aux animaux. »

Je ne pourrai pas dire mieux, alors exister, vivre, choisissons ce que nous faisons de notre vie, nous avons le choix et menons notre existence au mieux.

Je te propose de cliquer sur l’œuvre « Pensée 1 » , une réflexion sur notre cerveau qui envisage notre existence.

 

 

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