Démarche Artistique

La peinture de Christine Marie Nobre irradie. Les contrastes de couleurs et leur fragmentation nous font cheminer de l’infiniment petit à l’infiniment grand.

Qu’est-ce que les règnes végétal, animal et humain qui s’étendent du microcosme au macrocosme nous enseignent des mystères de la vie ?

La nuit, l’artiste élabore ses boîtes de lumière dans lesquelles elle place ses peintures avec des miroirs et des éclairages. Elle les photographie pour capturer la quintessence. Elle passe alors de l’autre côté du miroir et poursuit son introspection jusqu’à la métaphysique.

Elle utilise ses peintures et boîtes de lumière pour réaliser de petites vidéos en musique. Par le jeu du mouvement et du son, elles lui permettent de dépasser le visible pour pénétrer le mystère de l’existence.

L’artiste réalise des têtes en volume à partir de fils de laiton colorés, entrelacés et tortillés. Elles sont emplies de vaisseaux sanguins, de mots et questionnent le genre humain. L’artiste fabrique de petites installations qui interrogent sur l’être et sa nature profonde.

Les univers que Christine Marie crée nous font entrer dans la lumière, telle une énergie spirituelle qui s’incarne dans le visible et ouvre des portes intérieures.

Comment alors accéder aux mystères de la vie et de l’être ?

Bio

Christine Marie Nobre est surtout connue pour ses peintures vibrantes

de couleurs fragmentées. Son travail chemine de l’infiniment petit à

l’infiniment grand dans le végétal, l’animal et l’humain. Pour l'artiste, la

lumière nous transporte vers un ailleurs impalpable. Son oeuvre est un

réceptacle de la substance profonde.

L’artiste entortille aussi des fils de laiton pour en construire des têtes et

interroger l’humain et son essence.

Elle unifie les fragments éparpillés pour essayer d’accéder aux mystères

de la vie et de l’être.

Histoire d’artiste

La révélation vient adolescente lorsque je décide d’aller suivre des cours le mercredi après-midi aux Beaux-arts de Metz. Ce jour-là, nous réalisons ensemble avec d’autres élèves une fresque peinte. Le professeur vient me voir et me complimente. C’est le déclic !

Je décide d’aller bien plus tard aux Beaux-Arts de Versailles, pour me légitimer aux yeux des autres et de moi-même, une revanche sur la vie. Je vais aux Portes Ouvertes de l’école et m’y sens chez moi. Je réalise que je suis née pour créer de mes mains et quatre années de travail artistique s’enchaînent.

C’est très dur, les professeurs sont sans pitié. Je m’inscris en pluridisciplinaire : peinture, gravure, photo et vidéo. J’apprends beaucoup. L’histoire de l’art me passionne, je visite beaucoup d’expositions et de musées.

Mais je suis déçue en peinture avec un professeur désarmant, psychanalysant tout, qui me décourage de peindre. C’est pareil en gravure, le professeur n’apprécie pas que je mette de la couleur dans mon travail. Je m’accroche et présente au diplôme des gravures sur lesquelles je projette de la lumière violette, des photographies sur lesquelles je projette des jeux de lumière et une vidéo. Je sors enfin diplômée et prête pour la suite.

Mais un mois après j’ai une opération chirurgicale assez conséquente.

Je m’en remets et apparait l’opportunité de partir exposer avec un ami au Japon, j’y expose photographies et peintures. Accéder à l’histoire complète…